Savez-vous prendre la fuite au bon moment ? Nous avons tous vécu des situations déplaisantes, voire franchement désagréables. Notre conditionnement culturel et notre fonctionnement psychologique nous poussent en général à faire front et à persister, quitte à se taper pendant des années des boulots abrutissants ou des relations nocives. Refuser de prendre la fuite peut pourtant avoir des conséquences dramatiques, par exemple dans le cas de harcèlement moral ou de maltraitances conjugales.
Pourtant, prendre la fuite n’est pas forcément faire preuve de lâcheté. Parfois, c’est tout simplement la meilleure situation envisageable. On pourrait même aller plus loin, en disant que parfois, prendre la fuite est réellement la solution qui demande le plus de courage et de maturité. Car il faut beaucoup de force morale pour mettre de côté son égo et passer outre au jugement d’autrui.
Évidemment, il ne faut pas confondre les « bonnes fuites » et les « mauvaises fuites ». Sombrer dans l’alcool ou la drogue, voici un exemple de fuite qui représente une fausse solution, mais qui ne résoud pas le vrai problème.
Alors comment distinguer les deux ? Et comment savoir quand fuire ou pas ? L’exercice peut parfois être trés difficile.
Toutes ces réflexions, ainsi que quelques solutions possibles, se trouvent dans la vidéo de cette conférence « De l’art de prendre la fuite », que je vous laisse regarder.
De l'art de prendre la fuite par Thibault Jouannic par parisweb
Courage … fuyons !